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l'infirmière sans "e"

l'infirmière sans "e"
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25 avril 2014

J'ai lu pour vous....

Source: Externe

Ce Week-end j'ai lu "Le Monde Des Pyjamas Bleus" de Christine Renault-Chemin.

 

Le livre n'est pas très grand 150 pages environ avec le préface et le postface... pas tout jeune puisque publié en 1995 et malheureusement tellement d'actualité. C'est en quelque sorte un "j'accuse" sur les conditions de travail des soignants et les répercussions qu'elles ont sur la qualité de la prise en charge des patients.

 

Je vous joints le 4° de couverture pour que vous ayez une idée de quoi ça parle :

"Christine Renault-Chemin a 34 ans. diplômée de 1981, elle a immédiatement exercé sa profession d'infirmière dans la fonction publique jusqu'à ce jour.

Le monde des pyjamas bleus c'est celui, uniformément silencieux, qui contraste avec le monde des "blouses blanches" beaucoup plus médiatisé et gratifié. Ce récit poignant est né du profond et sincère besoin de parler au nom de ces hommes et femmes qui soufrent de maladies terribles dans une dignité douloureuse, face au fonctionnement hospitalier souvent aveugle quant à sa véritable fonction.

C'est un gommage et une marque de gratitude de la part des soignantes envers les malades, pour la richesse apportée dans l'humilité de leur maladie.

Christine Renault-Chemin pose également des questions, remet en cause, parle de la qualité des soins et des fonctions de chacun... Don seul but est la beauté et la grandeur de sa tâche : être au service de l'homme malade dans son corps, mais toujours respecter et reconnaître avant tout en lui l'être humain dans sa globalité entière."

 

Je ne vous raconterai pas le livre, j'avais prévu de vous donner plein de citations parce que franchement c'est poignant. Mais rien ne pourra vous donner un aperçu de la triste réalité qui perdure depuis 20 ans, et du rôle que chacun de nous a à jouer dans la bonne prise en charge des patients.

 

Je vous le conseille !!!

 

Ci-joint un lien pour vous le procurer sans faire de pub pour la célèbre enseign: http://livre.fnac.com/a233406/Christine-Renault-Chemin-Le-monde-des-pyjamas-bleus 

 

L'infirmiere

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17 avril 2014

La fin de vie.

J'ai récemment eu une formation sur l'accompagnement des patients en fin de vie, les soins palliatifs et la prise en charge des familles.

Que de chemin il nous reste à parcourir pour offrir des soins de qualité qui soient en accord avec mes principes et mes valeurs !!

J'ai vraiment eu l'impression qu'on nous décrivait que ce qu'on faisait dans mon établissement était révolu depuis 1902, où même depuis cette date les animaux partaient avec moins de souffrances que certains des patients qu'on accueille !!!!

 

Bref, je suis archi révolté sur beaucoup de choses en ce moment et j'essaye de prendre du recul, de ne pas trop poster là dessus pour ne pas que ce blog devienne un déversoir de ma colère !!

 

Amicalement votre,

prenez soin de vous et de vos proches.

L'infirmiere

31 mars 2014

Aujourd'hui...

mort

Aujourd'hui, après plus de 8 mois de travail dans mon établissement, mon premier patient est décédé dans mes bras....

Bien sûr c'est pas le premier, et fort malheureusement ça ne sera pas le dernier. Mais c'était le premier que j'ai accompagné jusqu'au bout.

Ça fait mal, ça empêche de dormir ! Et aujourd'hui faut y retourner et reprendre soin des autres qui ne s'imaginent même pas ce qui s'est passé.

 

L'infirmiere

28 mars 2014

24 heures aux Urgences

24hauxurgences

Fallait bien qu'on en parle !!

 

C'est reparti pour la saison 2 de 24 heures aux urgences. L'année dernière j'avais regardé, j'étais pas encore diplômé et déjà je souriais !!

Cette année, j'ai mon DE (bon évidemment je ne travaille pas aux urgences ni à Poitiers) mais je me dis que quand même, ils ont de la chance là bas !!

 

Enfin commençons par le début : La voix-off (Emma Deschandol, pour ne pas la citer, ne fait donc pas partie du corps médical/ paramédical, mais s'inclue quand même dans l'affaire - il est toujours bon de tirer un peu la couverture à soi !). Donc notre chère voix-off commence par un super spitch : "Nous sommes médecins, infirmiers, aides-soignants ou ambulanciers [...] Nous avons choisi de consacrer notre vie à sauver celle des autres [...] Poitiers, au coeur des services d'urgences adultes et enfants [...] Nous avons été filmé par 70 caméras, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Les Urgences, un lieu où la vie et la mort se côtoient chaque jour [...]"

Bon allez bim, même pas 30 secondes que l'émission est commencée que déjà on nous sort les cornettes de bonne soeur : on CONSACRE notre vie à celle des autres, donc on ne fait rien d'autre que ça, on vit à l'hôpital sans famille sans amis (sans rajouter qu'il y en a une qui insiste bien sur le fait que l'hôpital est sa 2° famille). Alors bien sûr je noirci le tableau, j'exagère. Mais en vrai de vrai on fait un métier, on n'a pas la vocation (enfin moi j'ai pas vu Virginia Henderson m'apparaitre dans un de mes rêves une nuit... Pays athée... on a du mal à y croire tant la proximité des bonnes soeurs et de leur vocation nous colle à la peau).

Bref, on essaye de se replonger dans l'affaire, et là on arrive au pays des Bisounours (moi j'avais l'impression d'y être mais là c'est encore mieux, je vais vite demander ma mutation là-bas !). Alors il y a bientôt + de personnels que de patients, les patients attendent mais pas trop et ils sont toujours super bien pris en charge par les ... (roulements de tambour) les médecins (si si, c'est un médecin qui est à l'accueil pour recevoir les patients) pendant ce temps là les infirmières et aides-soignantes et bah elles font quoi ??!! On se le demande, elles pausent les vilaines, et même qu'elles parlent aussi de leur vie personnelle (ils ont même fait une vidéo bonus là-dessus !). Bah ouais chez moi le médecin on a du mal à faire en sorte qu'elle aille régulièrement dans la chambre du patient, mais là-bas c'est le médecin qui va dire au patient que c'est pas bien de fumer dans la chambre... Ahhh l'appel de la cigarette !

 

Je suis un peu cynique et je sais très bien que la relation d'équipe dans ces services n'est pas du tout la même que dans les autres services parce qu'on vit des trucs difficiles et tout (enfin chez moi aussi on vit des "trucs" difficiles mais on vient pas voir !). Mais chez moi j'avoue qu'on n'a pas autant de choses qui nous arrivent en si peu de temps (oui je sais je ne travaille pas aux urgences). Enfin quand même, pour le coup, TF1 essaye de nous faire avaler des couleuvres ! (bah ouais tu m'excuse, en 2014 tu finis pas la soirée à 20:00 - Si si le jeune en coma éthylique il commence à s'enfoncer à 20:00 !!). Et la dame avec le problème de PM, le médecin dit qu'il appelle la régulation pour avoir un 2° avis parce qu'à 3:00 du matin il a peut être pas un jugement objectif, et 2 secondes après on essaye de nous faire croire qu'il est 23:00...

Tout ça casse un peu la crédibilité du travail fourni et donne l'impression d'être au pays des bisounours où tout se passe bien...

 

Enfin moi, je dis ça, je dis rien.

Mais je serai bien curieux de savoir ce que vous vous en pensez !!!

Moi je m'en vais attaquer ma garde de repos :)

L'infirmiere.

27 mars 2014

La salle de Pause

Ahhh la salle de pause, la pièce de 5m² où on doit rentrer à 6 dedans !!!

 

Je pense que vous l’avez toutes et tous connue.

En général elle ressemble à tout sauf à l’idée qu’on pourrait se fair

salle_de_repos_the_vine

e d’une salle de pause. La plupart du temps c’est d’ailleurs même pas une pièce dédiée à prendre sa pause. Dans mon service on pause dans l’office alimentaire, qui fait vraiment 4.5m² (taille de la pièce vide sans les meubles) et où on doit vraiment rentrer à 6 pour « pauser » le matin… Alors on forme un petit rang d’oignon bien aligné pour essayer de gêner le moins possible ses collègues et on mange presque à tour de rôle pour pas que nos bras s’entrechoquent !! (Bien évidement vu la taille de la pièce il n’est même pas question de mettre une table dedans, on mange l’assiette sur les genoux…).

Enfin toujours est-il que dans les salles de pause de France et de Navarre, on ragote et on potine ! « Et le monsieur de la 4 t’as vu comment il est chiant…. » et blablabla et blablabla !! On épluche le planning parce que Gertrude fait beaucoup moins de soir qu’Irène qui en fait toujours de trop. Ah oui, et puis elle quand elle demande ses jours de repos elle les a toujours que nous quand on demande on n’a jamais rien !....

 

C’est marrant parce que tous le personnel est comme ça et se fait des reproches mutuels dans le dos à propos de tout le monde !!

 

Et tous les jours c’est reparti, on reprend le planning et on recommence ! Des fois on va même jusqu’à ressortir les plannings de toute l’année d’avant pour vérifier que Ginette elle a encore le droit à des vacances de l’année dernière cette année parce que « quand même, elle est toujours en vacances elle … ». Bah oui quoi, des fois que la cadre soit corrompue et qu’elle préfère Ginette a Gertrude, elle prend dans les congés de Gertrude pour donner à Ginette… -NORMAL-

Toute une ambiance quoi…

J’avoue (et sans prétention aucune) que je regarde jamais le planning, et que je n’ai jamais compris quel plaisir on avait à l’éplucher à ce point !! Je ne sais d’ailleurs jamais à l’avance avec qui je travaille et c’est comme ça, de toute façon que j’apprécie beaucoup ma collègue ou un peu moins ça ne va pas changer grand-chose, faudra quand même qu’on travaille ensemble…

 

Mais tout ça je crois que c’est parce que moi j’ai pas le « E » !!

 

Allez à bientôt, ça va être l’heure du café.

L’infirmiere.

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12 mars 2014

Y a-t-il une infirmière dans le service ?

betty boop

Je sais pas vous, mais moi ça me froisse toujours un peu qu’on me prenne pas au sérieux. Pas que je sois fier ou quoi que ce soit, mais j’aime bien qu’on me prenne pour ce que je suis.

J’avoue, j’ai fait 3 ans d’études, j’ai travaillé déjà un an avant dans un hôpital et on a toujours dit « salut les filles » quand on rentrait dans la salle de pause alors que j’étais là ! (J’ai l’habitude…). À la limite ça ne me gêne même pas, j’suis pas fier au point de réclamer la masculinisation du groupe alors que je suis le seul mec depuis… (au moins tout ça).

Je devrais d’ailleurs peut-être ne m’en prendre qu’à moi, j’ai choisi un métier presque exclusivement féminin. Pour preuve, on était que 3 malheureux heureux garçons dans ma promo de 52 (!). On a toujours été plus ou moins chouchouté (faut bien trouver un moyen de nous garder, on savait gérer les présentations Powerpoint chères à nos formateur).

Pour mon Travail de Fin d’Études j’avais même bossé un peu sur le sujet : « La fonction d’Infirmier a longtemps eu et garde encore aujourd’hui une approche sexuée du métier. En 2010 on dénombrait près de 520 000 infirmiers dont 88% de femmes (d’après le répertoire ADELI). Cette représentation remonte à notre histoire où les femmes avaient pour rôle d’assurer le maintien et la continuité de la vie par la procréation. Les femmes sont apparentées alors à la notion du prendre soin, tandis que les hommes se sont appropriés le faire des soins par les traitements pour lutter contre les maladies (cette différenciation amènera à une représentation du chirurgien en tant qu’homme).

                Entre le Moyen-Âge et le XXe siècle, les soignantes (ancêtres des infirmières) étaient des femmes qui étaient entrées dans les Ordres (Tout à fait moi ça !!!). On parle alors de femmes consacrées. En effet, au Moyen-Âge, la femme renvoie à une image de perversion, d’impureté, ses connaissances sont perçues comme suspectes, voire maléfiques, et elle semble donner l’impression de posséder le droit de vie et de mort sur les enfants qu’elle met au monde (Rohh les vilaines). Le seul moyen pour une femme d’exercer les soins était alors d’entrer dans les ordres pour pouvoir être perçue comme un être asexué.

                C’est l’essor du christianisme qui a entrainé une méprise de la chair, les maladies sont alors vécues comme des épreuves divines, rappelant la passion du Christ (Et on se plaint quand on a un rhume alors que l’Autre a été cloué sur une croix pour rôtir comme un petit porcelet –rien de blasphématoire là-dedans, juste de l’humour très noir). Les soins sont alors fondés sur la charité chrétienne. Par la suite, prendre soin sera également une façon pour les prostituées de se repentir (on les appellera d’ailleurs les repenties).

                Le soin ne revêt alors aucune valeur marchande ou économique. Les pauvres, les humbles et les indigents sont soignés gratuitement (tiens si ma directrice savait ça elle nous le rabâcherait souvent !!), les riches, quant à eux, sont soignés par leur femme à domicile (Bah oui, faudrait pas que bobonne aille travailler non plus) ou leurs domestiques (comme aujourd’hui, quoi ??!!).

                Pourtant, il a toujours existé des infirmiers hommes. Ainsi au XIXe siècle il y avait dans les établissements parisiens autant d’infirmiers hommes que femmes. Mais la première guerre mondiale de 1914 à 1918 a déséquilibré cette balance. La fin du XIXe marque d’ailleurs la laïcisation de la profession entrainant par la même occasion une spécialisation de l’infirmière. Cette dernière devient alors l’assistante du médecin. Cela nécessite donc une formation initiale obligatoire. C’est ainsi qu’en 1878 est créée la première école d’infirmières française à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris par le Dr. Bourneville. En 1899 apparait le conseil international infirmier. »

 

Bref, tout ce laïus pour dire que j’en ai marre qu’on me demande « vous auriez pas vu l’infirmière ? » quand les gens rendent visite à leur(s) proche(s). Bah oui quoi, c’est pas écrit assez gros sur mon pyjama ?? (terme technique qui désigne ma tenue super sexy ;-) ). Ils ont même écrit à côté d’ « infirmier » les mots « diplômé d’État » (des fois que j’ai eu un diplôme en cadeau dans la boite de Nesquik® du matin !! Alors ouais, crotte quoi !! J’suis un mec, j’suis plutôt fier de l’être, en général ça se passe très bien avec les patients et patientes (bah oui, il y en a toujours un ou deux qui trouvent à redire sur ce qu’on fait – mes collègues ou moi d’ailleurs). Je suis le seul mec de l’établissement (kiné pas compris ;-) ). Je comprends qu’on n’ait pas l’habitude de me voir, mais zut de crotte quoi !!

 

Alors il y a des jours où je le prend bien, « euh bah désolé Mr, mais aujourd’hui il n’y a que moi, j’me doute que c’est pas ce à quoi vous vous attendiez mais faudra faire avec ;) », les jours où j’ai ma tronche de cake et que je prends au pied de la lettre ce qu’on me dit « pas de problème Mr, je lui dirai à l’InfirmièrE quand je la verrai, mais là elle doit être très occupée », et puis les autres où je râle intérieurement « Mince quoi, qu’est-ce que tu t’en fiches Mr que ça soit unE infirmièrE ou un infirmier, de toute façon elle serait pas venue dans une petite blouse ras le terrain de jeux, en bas résilles-porte jarretelle  et sans culotte, elle a le même pyjama que moi !! »

 

Vous aussi, Messieurs (s’il y en a – 88% de femmes, quelle est la probabilité d’avoir un Homme qui me lise ?), ça vous arrive souvent ? Et vous Mesdames, vous vivez-ça comment la présence masculine dans une équipe ?

 

Masculinement vôtre,

S-IDE

11 mars 2014

Et au commencement il y eut…

Allez zou, on se lance dans l’aventure !!

Un peu plus de 6 mois de DE (entendez Diplôme d’État) en poche et je pense avoir un peu de recul pour analyser tout ça. Il ne s’agira pas ici de faire une analyse complète du métier d’Infirmière (ah la sacro-sainte nonne avec ses cornettes) mais plutôt de vous laisser entrevoir, au travers de mon point de vue pas toujours objectif la réalité du terrain, mes coups de gueules, mes sourires au boulot, enfin tout ça tout ça !!

 

Alors au commencement il y eut… Bon on en va sûrement pas remonter jusque-là, c’est pas mon intention, loin de là !

Pour poser le décor je fais partie de la deuxième « fournée » de la réforme du DE infirmier. J’ai donc pas complétement essuyer les travers de la ‘réforme’ mais quand même un peu ; disons que les premiers ont eu droit à une formation un peu bancale où tout le monde nageait énormément dans le brouillard. Personne ne savait vraiment où tout ça allait mener et donc la formation a été approximative au grand désarroi des professionnel(les) et des étudiants. Pour ma part j’ai eu la formation « la première fois on a fait un peu dans le « laisser-faire » on va serrer un peu la vis. Sincèrement je n’ai aucun regret que ça ait été dur, même si, il faut l’avouer, on a beaucoup râlé !!

 

J’ai donc attaqué la 3° année avec le stress du fameux travail de fin d’études  (où TFE, voir ‘teufeu’). On a vite déchanté quand on nous a appris qu’on ne pourrait pas faire ce qu’on voulait à partir de ce sujet. Il fallait que le sujet traite d’un domaine dans lequel il y avait des dérives entre théorie et réalité et auquel on pouvait proposer des axes d’amélioration… Autant dire qu’il s’agissait de faire des EPP avec des protocoles tous frais pondus derrière !! Pourquoi s’embêter à faire le travail quand on peut demander à ce qu’il soit fait ! Il s’en est suivi des longues heures isolé dans mon bureau à commencer à me faire une calvitie importante en essayant désespérément de noircir des pages pour rentrer dans le ‘quota’ (bah oui on sait tous qu’il vaut mieux faire 15 pages de merde que 12 trop bien, sinon ça fait perdre des points). Je sais je suis sarcastique mais je l’ai été pendant 3 ans de formation (ouais 3 ans, on a perdu une demi année calendaire de formation mais faut quand même faire rentrer tout ce qu’on a à apprendre dans ce laps de temps) !

 

BREF !!

 

J’ai donc fait mon TFE (travail palpitant sur le ‘non-respect du port de gants lors des prélèvements veineux à domicile’)… d’ailleurs que ça soit à domicile ou à l’hosto c’est kiff-kiff !

Et j’ai terminé ma 3° année dans un petit « hôpital » de campagne - terme très large qui signifie en réalité EHPAD (comprendre Établissement Hébergeant des Personnes Âgées Dépendantes) avec à côté un service de médecine/SSR de 25 lits). Bien évidemment j’ai pas eu l’occaz d’aller dans le service actif, ça aurait été trop sympa !! À moi la gériatrie (youhouuuu). Faut savoir que j’ai rien contre la gériatrie, bien au contraire, je préfère 100 fois travailler en gériatrie qu’en pédiatrie !! 8 semaines là-bas et forcement je postule pendant mon stage pour espérer avoir du boulot en sortant du DE. On me propose un remplacement de congé d’été de 15 jours début Août ! Aux vues du nombre de courriers envoyés et de réponses reçue (25 courriers envoyés – 3 réponses reçues toutes négatives) je saisi l’occasion et fonce, ça sera toujours ça de pris. Je termine mon stage fin Juin avec un contrat en poche (ouais je sais pas encore si je vais être diplômé mais j’ai déjà le boulot, c’est magique !). Deux semaines après j’ai un coup de fil de l’hôpital pour me dire que tout compte fait ils ont besoin de mois à partir du Lundi 22 Juillet, pas de soucis, ça m’a fait gagner 15 jours de boulot ! Et une semaine avant les résultats du diplôme ils me rappellent en me disant que ça serait bien si je pouvais commencer le Samedi 20 Juillet de quart du matin.

Rapidement ça a donné quelque-chose comme :

« - Bonjour Mr, je vous appelle pour savoir si éventuellement vous pourriez commencer le Samedi du quart du matin au lieu du Lundi ?

- Euh par Samedi vous entendez le lendemain de mes résultats de diplôme ? (adieu soirée de fiesta ou de déprime – sic).

- Oui en effet, nous avons actuellement des problèmes d’effectif !

- J’en déduis donc que je ne serais pas ‘doublé’ pour commencer ? (bah ouais quoi on peut toujours espérer !!)

- Eh bien malheureusement non, mais en fait on aura besoin de vous un peu plus longtemps que prévu, je vous ai refait un contrat jusque fin Novembre, vous pouvez déchirer l’ancien !

- (youpi tralala j’ai du travail :P) Ouais mais si j’ai pas mon diplôme, c’est le 19 en fin d’APM que j’ai les résultats ? On fait comment ?

- Ne vous inquiétez pas, on a confiance en vous ! (vous êtes bien la seule Mme la DRH !!)»

Bref, j’ai toujours pas quitté l’établissement aujourd’hui, j’ai juste voyagé dans tous les services sans jamais être doublé,

 

Mais ça c’est une autre histoire !

 

À très vite !

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